Plus qu'une simple demande, ce projet est un art de vivre consenti par une famille de 4 personnes consciente des enjeux écologiques et des avantages à tirer d'une maison saine et bien isolée.
A l'emplacement de l'actuelle maison se trouvait un pavillon en ossature métallique et en panneaux de béton doublés par une cloison brique. Les fondations avait été mal dimensionnées et la maison s'affaisse. La décision est prise d'évacuer les lieux et de réutiliser le terrain pour y projeter la construction d'une maison bioclimatique qui servira pour habiter et travailler. Quelques principes ont été rapidement définis, d'autres ont été mûris pendant la phase de conception et la volonté de prendre le temps pour permettre sa réalisation.
orientation optimale pour les apports solaires
volumétrie simple et compacte
emploi de matériaux sains (bois, paille, ouate de cellulose...)
poêle à inertie thermique
toiture végétalisée
récupération des eaux de pluie
chauffe-eau solaire combiné au poêle de masse
chantier en auto-construction et participatif
jardin potager basé sur les principes de la permaculture
la technique du GREB pour la construction en paille
La technique employée pour le gros-oeuvre est une technique de construction de maisons à étages en double ossature bois dans laquelle sont rapportées de petites bottes de pailles assurant une isolation optimale (36 cm d'isolant dans les murs). De plus, ce mode constructif est particulièrement adapté aux auto-constructeurs. Un mortier léger vient fermer le mur qui peut être enduit ou recouvert d'un bardage bois. Cette technique locale a été importée dans les années 2000 du Québec.
En dehors de l'isolation thermique renforcée, la paille offre l'avantage d'être un matériau à très faible impact carbone et très bon marché.
maison en ossature bois, avec isolation en bottes de paille, construite en auto-construction
Saran (45) 2007-2009
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